Le samedi 25 mai 2019 à 15h00 au Centre culturel de Saint-Raphaël, un public très nombreux a assisté à la présentation de :
VALESCURE : 130 ans de vie culturelle, littéraire, anecdotique, sportive et associative
au sein de cet espace de nature et d’élégance, sur les premiers contreforts de l’Estérel.
Ci-après l’invitation de Monsieur le Maire de Saint-Raphaël à cette jolie découverte.
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Extraits de ces causeries.
Ethymologie du nom VALESCURE par Pierre Fernez.
Preuves à l’appui, Pierre Fernez démontre que l’origine du nom VALESCURE est VALLÉE OBSCURE.
Le vieux figuier de Vaulongue par Michèle Danduran.
Le figuier est le 1er arbre fruitier cultivé par l’Homme il y a plus de 4.000 ans, en Asie mineure sur les bords de la mer Égée.
Il appartient avec la vigne et l’olivier à la trilogie des plantes méditerranéennes.
Ficus carica est l’unique représentant sous nos climats d’un groupe pléthorique riche de 800 espèces, toutes d’origine tropicales (les ficus).
Le plus vieux figuier de notre commune, âgé de plus de 120 ans, l’un des plus vieux du Var, a été planté en cette fin du XIXème siècle par Charles Caïs, maraîcher horticulteur.
Sa famille habite et exploite depuis 5 ou 6 générations un bel espace agricole situé chemin de Vaulongue.
Avec l’aménagement de la zone artisanale du Cerceron et de la route qui y mène, la moitié de cette propriété a aujourd’hui disparu.
Son arrière petit-fils (qui se nomme Charles aussi) l’exploite toujours.
Le figuier a un système racinaire très puissant qui lui permet de s’installer dans des terrains difficiles.
Le tronc est court et trapu, souche massive d’où émergent de grosses branches cylindriques (en candélabres). Tout son bois manque de tenue, fléchit dès que l’on s’y appuie et casse sans crier gare sous le poids des cueilleurs.
Cette flexibilité permet parfois aux branches basses de s’incliner vers le sol, ce qui leur permet de s’enraciner facilement quand elles touchent la terre.
Son fruit est atypique, la figue ne provenant pas d’une fleur mais d’un grand nombre de fleurs contiguës dont le réceptacle collectif se creuse en coupe et se referme, ne laissant au sommet qu’une ouverture étroite, l’oeil ou l’ ostiole. La figue est en réalité un réceptacle creux devenu charnu et sucré, on lui donne le nom de sycone (les vrais fruits sont les petit grains à l’intérieur), famille des moracées dont le représentant le plus connu est le mûrier.
Ce figuier donne chaque année une récolte abondante.
On appelle cette figue la « grise de St Jean » quelquefois dénommée aussi « cotignane » ou
« grisette » d’excellente qualité, subtilement parfumée.
C’est une variété bifère (donnant 2 récoltes /an) produisant tôt en juillet les figues-fleurs douces et fondantes, sur le bois de l’année précédente, sans avoir besoin de pollinisation (phénomène parthénocargènique).
La 2ème récolte se fait à l’automne, les figues proviennent de fleurs sexuées qui apparaissent sur le bois de l’année et qui ont besoin pour être pollinisées d’un petit insecte d’à peine quelques mm de long appelé blastophage, (mini guêpe qui ressemble à un petit moucheron).
Blastophage mâle, quelque peu difforme et Blastophage femelle, nettement plus gracieuse.
Étrange collaboration entre l’arbre et l’insecte, véritable association mutualiste exclusive, où l’on ne sait pas très bien qui utilise l’autre pour parvenir à ses fins.
Je vous invite à vous rendre sur notre site internet (associationdevalescure.fr – rubrique « Tribune des membres ») pour découvrir l’histoire du moucheron et du figuier .
Le figuier est une plante étrange dont on ne voit jamais les fleurs et qui pourtant fructifie avec une telle prodigalité qu’elle est devenue depuis la nuit des temps un symbole de richesse et de fertilité (Pierre Fernez nous en a bien parlé lors de ses conférences sur la symbolique des arbres méditerranéens)
En France la production de figues fraîches est en nette régression, à part quelques irréductibles provençaux qui exploitent les figueraies méridionales. La production nationale est de 3.000 tonnes, dont 2.500 dans le Var. 1.200 tonnes sont commercialisées à Solliès-Pont par Copsolfruit (la violette de Solliès, variété unifère).
La Turquie, l’Afrique du Nord, la Grèce, la Californie sont les plus gros producteurs (Turquie : 450.000 tonnes de figues sèches, sachant qu’il faut 3 kg de figues fraîches pour obtenir 1 kg de figues sèches).
La cueillette de la figue est un art, car le fruit est fragile et ne supporte pas d’être malmené. La figue mûrissante s’affaisse brusquement tandis que sa peau se ride et que quelques gouttes sucrées apparaissent autour de l’oeil.
Les provençaux expriment par un dicton plein de malice, en trois parties, les attributs du fruit prêt à être cueilli : Habit de pauvre (fripé avec une pellicule grisâtre), Œil d’ivrogne (gouttelettes perlant sur l’œil), Cou de dévote (pédoncule retombant) telle est la figue mûre à point de Clément Serguier).
Les qualités gustatives et nutritionnelles de la figue en font un fruit d’exception. « Au temps des figues il n’y a pas de pauvres en Provence » disait Lucien Jacques, ami de J. Giono.
La famille BENTALL à la Villa Les Asphodèles » par Danièle Deckmyn.
Booz ne savait point qu’une femme était là,
Et Ruth ne savait point ce que Dieu voulait d’elle.
Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèles ;
Ces très beaux vers de Victor Hugo pour vous parler de la villa « Les Asphodèles ».
J’ignore si le jardin était planté d’asphodèles, mais il devait être magnifique ; des massifs, des travées de fleurs, dans un désordre organisé, sans oublier les plantes exotiques que les Anglais affectionnent. Un vrai « jardin anglais ».
Les aristocrates anglais qui ont fréquenté la Villa Bentall – car c’est le nom d’origine de la villa – ont sans aucun doute apprécié ce beau jardin, ont traversé la magnifique serre avant d’accéder aux pièces de réception, disposées de manière telle que le déplacement dans la villa était une promenade. Voici l’histoire de la Villa Bentall :
En 1884, Théodore Sydney Bentall, descendant d’une famille d’industriels britanniques, rend visite à sa cousine qui habite Saint Raphaël. Elle a épousé un Français, Léon Sergent. M.Bentall est ému par le petit port de pêche, la douceur de vivre, le climat, et surtout il découvre l’Estérel ; il y fait de longues promenades ; il apprécie le cadre, les senteurs et se dit que c’est tout près qu’il construira sa maison.
Il se met en quête d’un terrain proche de ses promenades favorites, et un banquier aménageur lui vend ce grand terrain forestier de près de 20.000m2 en plein centre du quartier de Vaulongue.
Léon Sergent, le cousin par alliance, est architecte. C’est lui qui construit une belle et importante demeure « la villa Bentall ».
Théodore Bentall est le premier Anglais à faire bâtir sa résidence à Valescure.
Valescure nait !
Les aristocrates anglais en visite à la villa Bentall sont charmés et, eux aussi, souhaitent s’installer à Valescure.
Dès lors, les belles demeures britanniques participent à l’essor de Valescure.
Valescure vit !
Plusieurs des villas attribuées à Léon Sergent ont des caractéristiques communes : de nombreuses ouvertures en forme de loggia ou de bows windows, des toitures prolongées en corniche au delà des façades, des soubassements en bossage…
Quelques années plus tard, le maire de Saint-Raphaël, Léon Basso, conscient de la concurrence de Cannes et Hyères, décide avec son conseil municipal, d’offrir aux hivernants étrangers des commodités analogues à celles des stations voisines. Il est décidé que la gare de Saint-Raphaël serait à l’avenir appelée « Saint-Raphaël Valescure. Ce qui est et restera… Je suppose ?
L’aristocratie anglaise se retrouve régulièrement à Valescure, et en 1888, Madame Bentall, veuve, continue à venir « hiverner » à Valescure, accompagnée de ses fils William et Sydney.
Sydney, 31 ans, est un personnage typiquement victorien, dilettante, passionné de peinture, de musique – il a été dit qu’il adorait Beethoven – il s’adonne à l’aquarelle, à la chasse aux papillons et aux insectes, très présents à l’époque sur les premiers contreforts de l’Estérel. Il en fait d’admirables collections dispersées aujourd’hui, mais que l’on retrouve notamment aux Etats Unis.
Au décès de Sydney Bentall, resté célibataire, la villa passe entre les mains des descendants Sergent, d’un richissime homme d’affaire parisien et d’un marchand de bien méridional.
Ensuite, hélas, la villa change de genre. Le département des Basses Alpes la rachète et la transforme en colonie de vacances. Inutile de vous raconter le morcellement des pièces de vie et, à chaque cause ses effets, l’obligation d’installation de nombreux sanitaires.
Fort heureusement, la municipalité la rachète en 2001. Elle échappe ainsi aux squats, aux aménagements inopportuns et sauvages du temps. C’est Jean Gasquez, architecte, qui est chargé de la réhabilitation des Asphodèles ; elle a duré près d’un an. Je n’entrerai pas dans les détails, simplement qu’il a pu récupérer quelques matériaux d’origine (voir le sol de la Salle des Mariages reconstitué) ; je laisserai simplement ce mot à Jean Gasquez qui a conclu : « j’ai respecté sa noblesse d’origine ».
Elle est ainsi devenue la Mairie d’Honneur de la ville.
Cette maison a une âme, elle fut celle qui a fait naître Valescure et en a fait ce qu’est notre beau quartier. La municipalité l’a compris et a racheté cette maison pour en faire un lieu de cérémonies et d’expositions d’oeuvres artistiques. L’imposante bâtisse a renoué avec les fastes du décorum.
Il est des coïncidences, ou un signe du destin ; après la réhabilitation de la villa, un richissime homme d’affaires a fait don à la municipalité du buste de Beethoven. Ce buste trône à droite de l’entrée.
Il plane dans cette demeure une quiétude, une douceur, presque un recueillement propice à la célébration des mariages. Tout y est douceur.
Un témoin digne de confiance, que vous connaissez tous mais que je ne nommerais pas, affirme que la maison à une âme ; de temps et temps les portes de placard s’ouvrent, laissant échapper de la musique – peut-être la 9ème de Beethoven – des bruissements d’ailes, des sifflements d’oiseaux et… des changements intempestifs de chaîne de télévision – il n’est pas précisé si TF1 passe sur BBC one ou Channel four.
Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèles
…
L’ombre était nuptiale, auguste et solennelle.
Angelo MARIANI invente « le vin de coca » à la Villa Andrea » par Marion Burkard.
Le Coca Cola a été inventé à Valescure
Angelo Mariani, pharmacien de 1ère classe, installé à Paris, découvre Valescure. Il est émerveillé. Il achète un grand terrain en 1888, qui s’ouvre à l’horizon sur le Golfe de Saint Raphael, Fréjus au sud et sur les premiers contreforts du massif de l’Estérel au Nord-Ouest. Il fait construire par le cabinet d’architecture Ravel-Lacreusette une très belle villa « Andréa » de style anglo-normand, très à la mode en cette fin de siècle et planter, les associant aux pins parasols , d’Alep, aux chênes-liège, blancs et verts prescrits, de nombreux palmiers, chamoerops humilis, erythea armata, Phoenix canariensis, Washingtonia, quelques agrumes, des camélias, des lauriers-roses, des strelitzias…
Sa demeure de Valescure devient vite les rendez-vous littéraire, culturel des célébrités de la Belle Epoque : Pierre Loti, Edmond Rostand, les frères Lumière, Jules Verne, Alphonse Daudet, Courteline, Jean Richepin, Charles Gounod, Edgar Roty, Fréderic Mistral, José-Maria de Hérédia et beaucoup d’autres encore.
Il leur fait déguster son « vin Mariani », décoction-macération de feuilles de Coca, qu’il fait venir de Pérou, dans du vin de Bordeaux ou de Provence. Tonique, fortifiant, digestif, très agréable au goût, son vin obtient rapidement un succès considérable. Il en offre au Pape, au Président des Etats Unis, au Tsar, à Félix Faure, à de très nombreuses personnalités littéraires, culturelles, artistiques, sportives qui le remercient et lui envoient des réponses élogieuses qu’il regroupe dans un ouvrage de belle présentation. Frédéric Mistral le qualifie d’« exceptionnel et de miraculeux » : – « merci et félicitation à mon bon ami Angélo Mariani, bienfaisant révélateur de cet admirable vin qui a si souvent réparé mes forces. »
Il devient le « vin du félibrige ». Il ne fait pas malheureusement enregistrer et protéger son vin… Quelques décennies plus tard un audacieux entrepreneur américain en fera la plus grande boisson mondiale… le fameux « Coca-Cola » à peine transformé dans sa formule, sa fabrication et dans son goût… et sans vin !
Valescure est oublié au profit de Dallas!
Angélo Mariani offre à la communauté de Valescure une jolie fontaine, inaugurée le 27 février 1905, « la Siagnole » (ou la source) représentant sur quelques gros rochers de ryolithe de l’Estérel une jeune femme nue, oeuvre de Théodore Rivière. Elle disparaîtra malheureusement un sombre matin de 1962, raptée outrageusement, puis fondue… Le bronze qui la composait était à cette tragique époque un gros besoin… on en faisait des canons !
La villa « Andréa » fut détruite dans les années 1985-1988 par son dernier irrespectueux propriétaire. A sa place fut construit un inintéressant et insupportable immeuble… une tache de tristesse et de laideur dans le ciel de Valescure !
L’île verte : agression du ciel de Valescure pendant 20 ans » par Jean- Jacques Linck
– 0 – Pierre m’a demandé de parler – encore – de l’Ile Verte… puisque c’est bien son jardin et donc un peu « le nôtre »…
Cette fois, il s ’agit de son historique, une longue histoire qui s’efface avec le temps… On va remonter le temps sur environ presque 40 à 45 ans !
– 1 – Il était donc à l’origine une jolie villa des années 1890 sur un terrain d’environs 10.000 m² (1 hectare) situé un peu à l ’entrée de Valescure, juste après le rond-point des anglais… Et elle s’appelait « L’ILE VERTE »… (maison du sculpteur « la semeuse») – — Elle va disparaître ! A l’époque… Maintenant les belles demeures sont répertoriées ou bien même : protégées !!!
Elle est démolie en 1975 pour y faire une promotion immobilière par un aménageur Yougoslave qui fait « enlever » la maison d’un grand coup de gomme !
Et il commence une construction par sa structure porteuse : c’est comme un Mécano géant fait de poteaux, poutres et pré-dalles de plancher… C’est la technique pour monter une grande Tour !
– 2 – L’ossature est plutôt gigantesque ! Le béton y pousse plus vite et plus haut que les arbres, comme souvent, hélas ! Et puis ce n’est jamais bien esthétique un chantier… sauf que celui-ci va s’arrêter et pour bien longtemps dans le paysage de Valescure… La carcasse fait env. 650 m² X 5 niveaux soient env. 3.500 m² pour une hauteur de 15 à 20 m !
Il apparaît que ces dimensions dépassent largement celles autorisées par le permis de construire.
Le projet et son chantier sont maintenant abandonnés … vers 1978 laissant ce « monstre de béton » émerger au-dessus des pinèdes et hanter ces lieux de Valescure…
Mais l ’ affaire finit par plonger… Une procédure juridique s’instaure… et dans sa campagne, le futur Maire, Georges Ginesta y promet sa démolition pour les élections…
C’est un vrai casse tête pour Valescure et la Ville… je résume un peu-beaucoup… en quelques lignes (cf nos super « courriers de Valescure » N°19 et 24 des années 90… depuis 30 ans)
La procédure est devenue un « imbroglio juridique » qui a duré plus de 20 années…
Le préfet a déclenché une enquête publique qui a sans doute pu aider à la décision…
– 3 – Et enfin le jugement à demandé la démolition complète et précisé que ce terrain devienne Communal pour 3 possibilités d’aménagement : une école ou une maison de santé ou bien un espace vert public…
Le Maire Georges Ginesta vient l’annoncer à notre assemblée générale… sous les ovations du public des adhérents… et en sortant, dans le couloir… il me dit « Tu t’en occupes ! »… J’ai à peine eu le temps de lui dire merci ! C’était en 2003… Donc après 25 ans !
– 4 – Le projet a donc pris naissance pour un square public, un jardin de ville, un parc pour les Raphaëlois sur Valescure… Première esquisse…
– 5 – C’est une pinède de pins parasol recréée autour d’une clairière qui permette un petit théâtre de verdure proposant des spectacles dans ce quartier…
– 6 – photo de l’ensemble prairie, fond de scène et bassin
– 7 – Il y a aussi un bassin d’agrément qui présente maintenant une belle collection de carpes Koïs… carpes sacrées au japon… Les yeux un peu bridés …venues tout droit du japon, à la nage bien sûr et bichonnées par les jardiniers de la Ville…
Les 2 hérons les protègent, elles ne risquent rien ! on leur a cloué le bec !
– 8 – Le jardin se dessine par ses promenades sur le site avec 3 placettes permettant des animations variées…
– 9 – On y accueille les visiteurs, beaucoup de promeneurs et tout plein des rêveurs, les poètes et les artistes, les scolaires pour y apprendre la botanique, les maths ou la philo, réviser Bachelard ou Victor Hugo …
– 10 – Il y avait aussi une suggestion de belvédère pour monter de quelques mètres et pouvoir admirer la vue mer, contempler le paysage et regarder Saint-Raphaël depuis ses hauteurs.
La vieille bergerie du golf est classée » par Patrick Legrand
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- Cette Bâtisse du 16ème siècle est répertoriée, classée et protégée dans la liste DU PATRIMOINE MOBILIER A PRÉSERVER de la ville de Saint-Raphaël.
- A cette époque une dizaine de bergeries existaient à Valescure. Avant la 2ème guerre mondiale il y avait 1800 à 2000 moutons qui y passaient l’automne et l’hiver. Il y avait également des chèvres, des boucs et des ânes. Ceux-ci servaient à monter le matériel lors de la transhumance vers le Haut-Var et Les Alpes de Haute-Provence.
- Mais revenons à celle du golf. Elle fut bâtie sur un terrain en pente dans le but de favoriser l’écoulement des eaux pluviales. Elle est très représentative des bergeries varoises.
- A l’intérieur il y a un petit espace pour permettre au berger de se reposer, prendre ses repas et dormir.
- Il y avait un mur extérieur devant la bergerie (qui a disparu lors de l’aménagement des fairways) qui formait un enclos pour parquer les moutons.
- Le bâtiment est de construction basse en pierre locale recouverte de tuiles dites Romaines reposant sur une charpente de pins maritimes.
- Lors de l’aménagement du golf ( 1895) les moutons étaient là pour la tonte et la fertilisation du parcours. Aujourd’hui évidemment tout cela a disparu. La tonte se fait avec des engins mécaniques.
- Mais ce qui n’a pas disparu, encore de nos jours, c’est l’odeur des animaux à l’intérieur de la bergerie bien qu’elle soit désaffectée depuis très longtemps.