Vous connaissez la suite… Tout bois prend racine.
Sainte Catherine est la patronne des filles à marier, mais aussi des théologiens, philosophes, orateurs, notaires, étudiants, meuniers, plombiers, tailleurs …
Qui est « Catherinette » ?
La tradition remonte au 16ème siècle et persiste encore dans certaines régions. On honore les jeunes femmes ayant atteint l’âge de 25 ans sans être mariée. L’étymologie du prénom « Catherine » signifie « pur ».
Mais quel lien entre Catherinette et plantations ? Eh bien… Les couleurs !
A partir du XVIe siècle, on commença à « coiffer Sainte Catherine » dans les églises le 25 novembre. Il s’agissait de restaurer les statues de la sainte en renouvelant notamment sa coiffe en ce jour qui lui était consacré. La tradition voulait que ce soient les jeunes femmes célibataires qui se chargent, dans les paroisses, de ce travail.
Selon cette coutume, le 25 novembre les jeunes filles, donc, « coiffent Sainte Catherine » ; elles arborent des chapeaux verts et jaunes. Le chapeau est porté toute la journée du 25 novembre. Confectionné par des proches, il donne une large place au vert, couleur de l’espoir et, par extension, des plantes et de la nature.
De là à dire que Sainte-Catherine est un atout des mains vertes ?
Le dicton prétend qu’une plantation réalisée le jour de la fête ne peut être que réussie. Les anciens ont remarqué qu’aux environs du 25 novembre les boutures ligneuses ont beaucoup de chances de reprise. L’adage fait donc référence au bouturage, mais pas à n’importe quel type de plante. Arbres, arbustes et plantes vivaces rustiques doivent être adaptés à la nature du sol. Ils ne succomberont pas aux gelées et auront toutes les chances de se développer parfaitement dès le retour des beaux jours.